Sport – Santé : Projet Sport Cancer(s) :
Le sport santé avec l’UFOLEP 18 offre la possibilité aux pratiquants de
découvrir une multitude d’activités physiques et sportives variées
contribuant ainsi à leur bien-être bio-psycho-social. Cette pratique
favorise le maintien de la condition physique des individus en leur
permettant de rester en bonne santé. De plus, elle aide à l’amélioration
de l’état physique et psychologique des personnes souffrant de
pathologie chronique non transmissible. Par ailleurs, elle permet de
diminuer les risques de récidive d’une maladie chronique et d’en limiter
ses effets. Le sport santé a pour objectif de lutter contre toutes formes
de sédentarité.
Le sport cancer(s) avec l’UFOLEP 18 :
1) Le positionnement de l’UFOLEP 18 sur le sport-santé :
L’UFOLEP 18 s’inscrit dans une démarche d’accès à l’activité physique pour tous, qui est adaptée aux spécificités des publics encadrés. Le but est de permettre aux participants de prendre du plaisir contribuant ainsi à leur épanouissement personnel. Il s’agit d’accompagner la personne dans sa prise en charge thérapeutique au travers des activités physiques adaptées de santé. Outre cela, concernant la lutte contre le cancer, l’UFOLEP 18 œuvre dans la prévention vis-à-vis des facteurs de risque pouvant aboutir à des cancers. L’UFOLEP 18 a pour intention de lutter contre toutes formes d’inactivité afin de contrecarrer tous les effets délétères qui en sont induits.
2) L’activité physique et le cancer, quelle utilité ?
L’activité physique est utilisée comme outil de lutte contre le cancer. En effet, cette dernière « est un déterminant majeur de santé public […] contribuant à la baisse de la prévalence de plusieurs maladies. […] L’activitéphysique, accessible à toute la population pourrait prévenir jusqu’à 25% des cancers, en plus d’améliorer la survie et la qualité de vie des patients atteints de cancer. », Desnoyers et al., (2016).
Par ailleurs, l’activité physique est reconnue comme efficace en cancérologie « dans le traitement de la fatigue induite par le cancer ou par ses traitements », Bachmann et al., (2015). Il semble donc important d’agir en ce sens puisque « La mise en place de programmes d’activité physique adaptée au patient, à ses traitements, a fait la preuve de son innocuité et de ses bénéfices cliniques. L’augmentation du niveau d’activité physique obtenue dans ces programmes doit se pérenniser à long terme. La modification du comportement des patients passe par une prise de conscience et la motivation des professionnels, par la mise en place d’une offre d’activité physique adaptée aux patients, encadrée par des professionnels formés et probablement par des programmes d’éducation thérapeutique, et ceci dès le diagnostic », Bachmann et al.,(2015).
À titre d’exemple concernant le cancer du sein, et le cancer du côlon : Une activité physique « modérée (30 à 60 minutes au moins 4 fois par semaine) diminue le risque de cancer du sein d’environ 35% en particulier chez les femmes ménopausées. », Nkondjock et Ghadrian., (2005). En outre, l’activité physique « s’intègre dans les soins de support en améliorant les possibilités fonctionnelles de l’organisme et la qualité de vie des patientes. Il s’agit du seul facteur modifiant de façon établie la fatigue des patients cancéreux. Elle modifie la survie en diminuant le taux de rechute des cancer du sein et l’impact des comorbidités », Boiron et al., (2011).
De plus, « une augmentation du niveau d’activité physique (supérieur à quatre heures d’activité physique d’intensité modérée par semaine) est associée à une diminution plus importante du risque de survenue d’un cancer du côlon ou du sein. […] L’activité physique démarrée après le traitement du cancer diminue le risque de récidive de 50 à 60% pour le cancer du sein et pour le cancer du côlon », Duclos, (2009).
3) Qu’est-ce que le sport-santé avec l’UFOLEP 18 ?
C’est permettre aux participants de maintenir leur capitale santé et de rester physiquement actif grâce aux activités multisport. Le sport- santé avec l’UFOLEP 18 c’est également lutter contre l’isolement social et la sédentarité. C’est offrir un accompagnement adapté et qui soit encadré par des professionnels de l’activité physique adapté (APA), permettant de répondre au mieux aux besoins des participants. C’est pourquoi, les séances dispensées considères les participants dans leur intégralité, autour de leur sphère bio-psycho-sociale afin que leur prise en charge en APA soit optimale. La finalité étant de leur proposer des alternatives pour adopter des comportements de vie plus sains. C’est les accompagner à s’engager dans un nouveau style de vie.
4) Que fait l’UFOLEP 18 ?
Les actions menées actuellement par l’UFOLEP 18 pour le cancer en sport santé. Interventions à la Clinique des Grainetières de Saint-Amand- Montrond :
- Séances d’activités physiques adaptées pour des femmes
atteintes, en rémission ou en guérison du cancer du sein.
- Séances d’activités physiques adaptées proposées à des
individus atteints de stomie permanente.
5) Que fera l’UFOLEP 18 à l’avenir ?
L’UFOLEP 18 fait preuve d’adaptabilité face aux diverses problématiques sociétales et de santé publique. Elle s’adapte aux projets des différentes structures avec lesquelles elle collabore. C’est pourquoi, elle vous accompagnera dans tous les projets sport cancers que vous souhaiteriez mettre en place.
REJOINGNEZ-NOUS !!!
Les références bibliographiques :
- Bachmann, P., Baudinet, C., Foucaut, A. M., Kempf, A. S., Meyrand, R.,
Berthouze, S & Touillaud, M. (2015). Activité physique pendant et après le
cancer: comment prescrire et dans quels objectifs?. Nutrition clinique et
métabolisme, 29(2), 121-125.
- Boiron, C., Bouillet, T., Calmels, P., Dauchy, S., Duret, J., Pavic, M., & Serin,
D. (2011). Bénéfices sur la survie de l’activité physique avant ou après un
cancer du sein. Oncologie, 13(12), 797-805.
- Desnoyers, A., Riesco, E., Fülöp, T., & Pavic, M. (2016). Activité physique et
cancer: mise au point et revue de la littérature. La Revue de Médecine Interne,
37(6), 399-405.
- Duclos, M. (2009). Activité physique et cancer du sein et du côlon: l’activité
physique basée sur les preuves scientifiques. Science & sports, 24(6), 273-
280.
- Nkondjock, A., & Ghadirian, P. (2005). Facteurs de risque du cancer du sein.
médecine/sciences, 21(2), 175-180.
Sitographie :
- OMS,
- UFOLEP National