« À Mon Rythme », la nouvelle offre sport-santé de l’Ufolep
L’Ufolep lance un nouveau dispositif pour accompagner chacun dans une activité physique effectuée « à son rythme », quelles que soient ses capacités.
Le sport-santé est l’une des quatre priorités fédérales de l'Ufolep avec les territoires prioritaires, le sport senior et le public féminin. La fédération a toujours défendu l’idée d’un sport et d’une activité physique facteurs de santé, de bien-être et d’épanouissement personnel.
À Mon Rythme vient prolonger de précédentes initiatives, comme par exemple Médicasport, qui sous un packaging de boîte de comprimés développait l’idée qu’une pratique physique régulière pouvait se substituer à la prise de médicaments. Un livret sport-santé et plusieurs mallettes pédagogiques avaient également été produits et diffusés. Mais aucune de ces initiatives n’avait donné lieu à la construction de programmes d’activités physiques adaptées comme ceux proposés par À Mon Rythme.
Ce dispositif doit permettre de valoriser l’ensemble de nos actions en matière de sédentarité et d’obésité, de maintien de l’autonomie dans la vie quotidienne, de prévention des maladies chroniques, mais aussi de lutte contre toutes les formes de discrimination ou de maltraitance mentale. Au travers d’activités physiques sportives adaptées intégrant également des préoccupations d’alimentation et de citoyenneté, il propose à tous les publics un accompagnement global, de la sensibilisation à la prise en charge individualisée.
À ce jour, 40 départements et 3 régions (Auvergne-Rhône-Alpes, Grand Est, Provence-Alpes-Côte d’Azur) sont engagés dans les actions désormais fédérées par le dispositif À Mon Rythme. Soit 60 projets menés en 2019, pour 20 000 personnes touchées.
Le concept. À Mon Rythme est un dispositif complet de prise en charge et d’accompagnement dont l’esprit peut être résumé en quelques verbes d’action :
Trois programmes. Les programmes À Mon Rythme se déploient sous trois formats qui se distinguent par leur durée et les publics concernés.
Tous ces publics sont accompagnés par des professionnels de l’éducation, de la santé et de l’adaptation de la pratique physique. Et le dernier programme relève notamment de l’activité physique sur ordonnance.
Suivi santé : le « contrôle technique ». Ces programmes s’appuient sur des indicateurs qui permettent une évaluation à travers des tests et des questionnaires. Les compétences physiques de chaque personne sont ainsi évaluées avant, pendant et après le tout premier programme, seront évaluées.
Sont ainsi réunies des données portant sur la souplesse, l’équilibre, l’endurance, la morphologie, la force et le niveau de sédentarité. Concernant la sphère mentale, l’indicateur principal retenu est l’estime de soi (d’après l’échelle de Rosenberg). Enfin la dimension sociale est prise en compte à travers l’aspect sportif (les interactions sociales pendant la séance et l’appétence pour le monde sportif), les interactions avec les pairs et le projet personnel d’avenir ou d’engagement citoyen (lutte pour une cause ou engagement associatif bénévole).
On a donné à ces évaluations complémentaires le nom de « contrôle technique », qui en traduit bien le principe : faire passer un ensemble de tests à la personne pour évaluer ses compétences et déterminer son état global de santé afin de lui proposer l’accompagnement le plus adapté.
Formation socio-sportive. Afin de former les professionnels de l’animation aux questions de santé dans leur globalité, et plus précisément aux comportements sédentaires, à la connaissance des publics ou encore pour les sensibiliser aux enjeux de la vulnérabilité sociale, le dispositif À Mon Rythme s’est doté de sa propre formation. Celle-ci intègre notamment une présentation des concepts liés au « socio-sport » et invite ces animateurs à devenir eux-mêmes acteurs de la mise en place de projets adaptés aux publics qu’ils accompagnent.