âgée d’un peu plus de trente ans, la gymnastique rythmique est une activité sportive récente. Nommée GRS (gymnastique rythmique et sportive) en 1975, elle fait son entrée au Jeux Olympiques en 1984 pour les individuels et en 1992 pour les enchaînements en équipes.

Activité codifiée, elle vise la création d’un enchaînement chorégraphié sur une musique et combinant des actions de manipulation d’engin et des actions corporelles. Les gymnastes évoluent dans un espace balisé de 13m sur 13m dit « praticable » avec comme objectif d’être « vu » et parfois « jugé ».
Les cinq engins utilisés sont classés en deux catégories : les « déformables » (ruban et corde) et les « rigides » (ballon, cerceau et massues). Il existe également un enchaînement « main libre » où l’expression corporelle remplace l’engin.

En UFOLEP on trouve la pratique individuelle et la pratique en groupe allant de 4 à 6 gymnastes pour les plus grandes et de 4 à 8 pour les plus jeunes. On note également la participation de quelques garçons. La fédération organise annuellement des championnats à tous les échelons : départemental, régional et national. Pour les plus jeunes, avant 11 ans, ces « rencontres » sont cantonnées en interrégional.

Cette discipline ne se veut pas élitiste mais recherche l’adhésion d’un maximum de gymnastes. Le nombre d’adhérents en constante progression, montre bien la justesse de ce fondement.